本文簡介了佛教的語言觀與印度口語文學傳統,檢視了當代興起的西式文獻學之可行性,以金剛經為例,注入翻譯學的方法與視野,探討梵文本編輯問題,與梵漢對勘學。 Le Sūtra du diamant traduit en chinois par Kumārajīva est un des textes les plus répandus du bouddhisme mahāyāna, signifiant « Grand Véhicule ». Depuis le XIXe siècle, il fait l’objet d'études interlinguistiques qui comparent les traductions du mahāyāna avec les versions sanskrites. Les traductions sont alors considérées comme étant moins fidèles surtout au niveau du texte même. Cependant, l’idée de correction littérale est inconciliable avec l’ « original ». Dans cet article, nous abordons d’abord le problème des « textes sources » dans la littérature bouddhique, mais aussi celui de la méthode prédominante dans l’étude bouddhique contemporaine. Enfin, du point de vue de la traductologie, nous essayons de recadrer la perspective des études comparatives des textes bouddhiques afin d'envisager un dialogue interdisciplinaire.